INSCRIPTION

Sadomasochisme

Le sadomasochisme est la préférence d'une personne pour des formes d'activité sexuelle qui impliquent la douleur et l'humiliation, ainsi qu'un sentiment de dépendance à l'égard d'un partenaire. La médecine classe le sadomasochisme parmi les troubles de la préférence sexuelle ou, en d'autres termes, parmi les déviations sexuelles. En latin, le mot "deviation" signifie "déviation". Le sadomasochisme peut se présenter sous différentes formes (en particulier, il peut s'agir séparément de sadisme ou de masochisme), et se combiner avec d'autres déviations : par exemple, le fétichisme, l'exhibitionnisme, et bien d'autres encore. Le sadomasochisme, s'il n'entraîne pas de désadaptation sociale, n'est pas une maladie, c'est-à-dire qu'il ne nécessite pas de traitement. Pour socialiser les sadomasochistes, la sous-culture BDSM est apparue. Définition de la Classification internationale des maladies (CIM-10). "Sadomasochisme (F65.5) : Besoin sexuel d'actes qui impliquent d'infliger de la douleur ou de causer de l'humiliation et de la dépendance. Si l'individu préfère être l'objet d'une telle stimulation, il s'agit de masochisme ; s'il en est l'auteur, il s'agit de sadisme. Il arrive souvent qu'un individu éprouve une excitation sexuelle en commettant des actes à la fois sadiques et masochistes". Ainsi, le concept de sadomasochisme inclut les trois composantes : la douleur, le pouvoir, l'humiliation, si nécessaire pour la gratification sexuelle de l'un des trois aspects du sadomasochisme. Il convient de noter que la plupart des chercheurs modernes estiment que la douleur (physique ou morale) n'est qu'un outil et un symbole du pouvoir, et un moyen de transférer le contrôle ou de le ressentir. Bien que de nombreux masochistes nient l'importance de la soumission et insistent sur le fait qu'ils s'intéressent à la "douleur pure", ces affirmations sont réfutées par le fait que l'auto-douleur (douleur auto-infligée) ne peut pas se substituer aux pratiques sadiques. Éléments de sadomasochisme en jeu. De nombreux couples "normaux" utilisent périodiquement des éléments de pratiques sadomasochistes. Ce recours à la stimulation sado-maso pour augmenter l'excitation sexuelle n'est pas en soi un signe de déviance, ni un motif de diagnostic. On ne parle de sadomasochisme que lorsque l'activité sadomasochiste devient la composante la plus importante (ou la seule) de la stimulation sexuelle et qu'elle est nécessaire à la satisfaction sexuelle. Pour les "joueurs", les pratiques sadomasochistes sont un prélude au sexe, alors que pour les sadomasochistes, elles sont le sexe lui-même.